Le réseau et ses performances est un des facteurs limitants important.
Il est donc essentiel que :
Les performances d’accès aux données en général, et celles gérées par le serveur Manta en particulier, sont hautement tributaires des performances des disques en plus du réseau. Il convient de privilégier des choix de disques rapides, voir, dans les situations propices à de fortes charges, des SSD.
Le service Manta/HFSQL fait un grand nombre d’accès aux disques (lectures et écritures), la présence de disques rapides peut plus que doubler la vitesse de certaines opérations.
L’utilisation d’une infrastructure virtualisée est possible, mais le client et son prestataire informatique devront s’assurer des performances du système et de la maîtrise technique de l’infrastructure de virtualisation..
Dans le cas d’une infrastructure virtualisée, il convient de s’assurer que le ou les serveurs virtuelles disposent des ressources nécessaires, et qu’aucune autre machine virtuelle ne monopolise des ressources partagées (bande passante I/O, caches CPU, …)
Ces points sont essentiels et il est de la responsabilité du client et de son prestataire informatique de garantir des performances optimales équivalentes à un environnement physique.
Au niveau de la taille disque nécessaire, trois points doivent être pris en compte :
Le prestataire informatique matériel définira les deux derniers points.
On notera qu’il est conseillé de prévoir une marge généreuse ou la possibilité d’upgrader très facilement le système.
L’espace disque nécessaire est également tributaire des habitudes en matière de gestion documentaire. La volumétrie de ce point ne peut être évaluée et définie que par le client.
La performance des I/O du disque est un facteur essentiel dans la performance globale du logiciel ADHOC. Ce point est vital pour la partie données métier. Les impacts sont moindres pour la partie « autres données ».
Cela dépend également de l’architecture du stockage (disque local, baie SAN, etc.). Le stockage dans un NAS est déconseillé et le support par nos équipes ne sera pas réalisé en cas de problème.
L’applicatif ADHOC est peu gourmand (environ 1Go) en place disque.
Elle dépend du nombre de clients, contrats, sinistres.
Il est conseillé de prévoir l’évolution de celle-ci en réservant au minimum 1,5 fois d’espace en plus par rapport à l’espace occupé par la base de données au moment du dimensionnement. Le ratio réel dépend bien entendu des prévisions du client pour le développement du nombre de nouveaux clients, contrats et sinistres.
En général, la base de données est dupliquée deux fois pour permettre au client de disposer d’une base formation et d’une base de recette. Il est donc utile de tripler l’espace prévu ci-dessus.
En résumé, en permanence et afin de permettre les opérations de maintenance et intervention de dépannage, il faut disposer en espace libre l’équivalent de 3x l’espace total de la base de production.
**Ce point est obligatoire** et doit être monitoré au quotidien par le service informatique ou par le prestataire du client.
C’est, de loin, l’espace disque le plus important.
Les documents sont stockés dans leur format d’origine (pdf, docx, xlsx, msg, …). L’espace disque nécessaire est donc lié à la taille, au nombre et au format des documents.
L’espace alloué tiendra donc compte des documents actuels et des volontés du courtier en matière d’évolution de sa gestion documentaire.
Si le courtier souhaite progressivement arriver à la démarche « zéro papier », il faudra prévoir un espace en rapport. Plusieurs dizaines voire centaines de Go sont alors nécessaires pour le stockage de documents.
On rajoutera 30% pour prévoir les sauvegardes intermédiaires manuelles du client, les tests complémentaires, …
Ces informations ne s'appliquent pas dans le cas d'un fonctionnement via notre offre de `GED évoluée adhoc`
En mode serveur RDP, et selon la configuration (RAM, HD, CPU), il est possible d’avoir entre 20 et 40 utilisateurs par serveur RDP. Les détails sont à voir avec votre prestataire informatique.
En environnement RDP, il est recommandé d’utiliser des processeurs performants adaptés à des serveurs de ce type (pas de processeurs destinés à des micro-ordinateurs).
L’applicatif ADHOC ne consomme pas beaucoup de ressources CPU et ces dernières se mutualisent très bien entre utilisateurs, 4 cœurs suffisent souvent (selon les usages) pour une quinzaine/vingtaine d’instances du logiciel.
Les ressources CPU étant difficile à étendre, il est vivement recommandé de surdimensionner cet aspect lors de l’installation, pour une machine physique isolée.
Dans le cas d’autres modes de bureaux déportés (Citrix, etc.) ces pré-requis sont à adapter par le client et son prestataire informatique.
Le serveur dans ce mode ne fait que mettre à disposition des données. Seules les I/O, la latence et le stockage est à prendre en compte (cf plus haut) ainsi que les prescriptions pour le service Manta/HFSQL (cf plus haut).
Ici le poste client doit juste disposer d’un logiciel client d’accès à distance.
Les ressources du poste de travail nécessaires sont donc très minimales, ne dépendent juste que de l’OS du poste client, et de dépendent pas des volumétries de données ni du nombre d’utilisateurs.
Sur les postes individuels, il n’y a pas de minimum requis. Les performances dépendront simplement du matériel à disposition. Les besoins en RAM et en place disque sont standards.
La qualité de l’accès aux données est essentielle : débit et latence du réseau.
La RAM pour le système d’exploitation, pour Microsoft Office et pour tout autre logiciel vient en plus de ces préconisations et est laissé au libre arbitre du prestataire matériel du client.
Il ne faut pas hésiter à dimensionner largement la RAM. C’est une clef de bonnes performances et il faut prévoir les évolutions du logiciel.
Pour le logiciel ADHOC, généralement on considère les besoin suivants :
la RAM système et la RAM pour le cache Bureautique sont à évaluer avec votre prestataire.
Il faut néanmoins disposer dans tous les cas de figure au total d’un minimum de 8Go pouvant évoluer et être étendu.
Le serveur ne délivrant ni session TSE, ni service Manta/HFSQL, il s’agit ici d’un simple serveur de fichiers Bureautique.
Du point de vue ADHOC, la taille mémoire RAM du serveur devra avoir environ la taille de la base de données en mémoire cache (hors système, Microsoft Office et autres applicatifs). Ceci s’entend en ne prenant pas en compte les écritures comptables clôturées.
… contenant également le service Manta/HFSQL et la base HFCS
20 utilisateurs/instances ADHOC et 10 Go de données : 20 x 512Mo + 2 x 10Go = 30Go RAM (hors système, office et autres applicatifs).